Trop souvent les nouveaux baptisés adultes, après avoir reçu le sacrement, étaient un peu livrés à eux-mêmes. Depuis cette année dans le diocèse il a été décidé de veiller sur eux. Quatre rencontres leur sont proposées. Un accompagnement indispensable pour entretenir la flamme chez ces « jeunes pousses ».
Dans le diocèse, onze baptisés et confirmés âgés de 23 à 50 ans étaient présents pour leur première journée ; C’était à la Cotellerie le 23 octobre dernier. A l’issue de cette rencontre plusieurs ont apporté leur témoignage auprès de Brigitte Ragot coordinatrice diocésaine de l’équipe en charge de ce qu’on appelle le néophytat. Envoyée en mission par Mgr Thierry Scherrer et assistée de trois autres laïcs, elle veille à prendre soin de ces nouveaux-nés à la vie chrétienne que sont les néophytes. Elle aime d’ailleurs les nommer « jeunes pousses » pour signifier leur fragilité et la nécessité de les accompagner. Laissons-leur la parole.
Une période de transition nécessaire
Baptisée en 2021, l’une témoigne : « cette rencontre m’a permis de confronter mes peurs, mes incertitudes et mes moments de joie avec d’autres chrétiens qui, eux aussi, ont pu vivre les mêmes choses que moi ! »
Pour sa voisine confirmée en 2021 : « les différents partages en groupe m’ont beaucoup plu. Il n’y avait aucun jugement et beaucoup de respect. Aucune personne n’était engagée et j’avais peur d’être la seule dans ce cas. Cette période de transition depuis notre confirmation était nécessaire et cela fait du bien de pouvoir rencontrer de nouvelles personnes avec des chemins totalement différents. J’ai trouvé que le temps de prière à la fin de la journée était très fort, c’est tellement chouette de pouvoir prier à plusieurs. »
Un grand désir de s’investir
« J’ai particulièrement apprécié le temps en carrefour. On ne se connaissait pas, ajoute un autre. Nous venions d’univers différents. Ce qui nous rassemblait était la confirmation. Nous étions tous en confiance, sans peur du jugement, nous nous sommes livrés et avons partagé notre chemin avec Jésus. J’ai le désir de continuer ce parcours et j’aimerais le vivre avec ma femme Alissa qui a été baptisée en 2015. »
Et encore ce témoignage :: « On est repartis gonflés à bloc ! Je pense que ce groupe ne va pas en rester là, et qu’il va certainement y avoir des projets communs. Les gens ont envie de bouger et de s’investir, c’est ce que je ressens. »
Chacun de nous est invité à les accueillir au sein de la communauté chrétienne. «Nous confions à votre prière ces jeunes pousses » suggère Brigitte Ragot.